Si vous souhaitez vous lancer dans l’entrepreneuriat en tant que plombier, le choix peut s’avérer payant. Cela s’explique par le fait que l’on aura toujours besoin d’un plombier. Effectivement, le métier ne connaîtra jamais la crise. Mais, avant de foncer tête baissée, qu’il convient d’être averti des différentes étapes qui vous attendent.
Pour mettre toutes les chances de votre côté et pour que votre projet soit bien conduit, voici quelques conseils avertis.
Préparez le terrain avant de vous lancer
Si vous souhaitez devenir plombier indépendant, bien sûr, vous devez avoir de solides connaissances et ne pas simplement savoir réparer un robinet qui fuit. Intéressez-vous donc, dans un premier temps, à la compréhension du marché local.
Posez-vous les bonnes questions. Par exemple, vous devez vous assurer de bien connaître la concurrence ainsi que les tarifs qu’elle pratique. Vous devez aussi savoir à qui vous avez à faire en évaluant sa réputation. Grâce à internet, vous pouvez par exemple étudier les avis laissés par les clients.
Ne vous y trompez pas, cette analyse s’avère cruciale, car elle vous permet de vous positionner vis-à-vis des autres professionnels. Il est probable en effet, qu’aucun des professionnels présents dans votre secteur ne propose du dépannage d’urgence 24H/24 et 7J/7. Le début de votre aventure professionnelle est forcément le meilleur moment pour identifier votre niche et votre cible.
Enfin, concernant le côté financier, il faut forcément prévoir un investissement en matière d’outillage et au niveau du stock.
Quelle forme juridique choisir pour votre entreprise ?
Forcément, il s’agit d’une question que vous allez vous poser à un moment donné. Il faut savoir que votre statut juridique va impacter votre quotidien et surtout vos finances. Puisque la première année, il se peut que vous soyez frileux, le fait d’opter pour l’auto-entreprise peut être intéressant. Il faut dire que les démarches sont assez simples à mettre en place et que la comptabilité est simplifiée.
Seulement, ce statut atteint très rapidement ses limites, notamment concernant le seuil de chiffre d’affaires. Si en plus, vous facturez la marchandise à vos clients, très vite, vous vous trouverez coincé. De même, vous ne pouvez pas déduire vos charges.
Privilégier l’auto entreprise est préférable dans les situations suivantes :
- un démarrage en douceur sans gros investissement ;
- travailler en parallèle en tant que salarié ;
- viser principalement de petits chantiers.
Si vous êtes un entrepreneur qui voit grand, nous vous conseillons de vous orienter directement vers la création d’une société pour pouvoir embaucher des ouvriers. Mais, si vous avez l’intention de travailler seul, il est probablement plus opportun de vous tourner du côté de l’URL ou la SASU. Dans le cas où vous seriez plusieurs associés, la SARL ou encore la SAS sont très adaptées.
Les dernières formalités pour démarrer
Avant de vous jeter dans le grand bain, vous avez la possibilité de suivre un stage de préparation à l’installation proposée par la Chambre des métiers. En quelques dizaines d’heures seulement, vous comprendrez comment gérer votre entreprise et comment respecter vos obligations légales.
L’étape suivante consiste à immatriculer votre entreprise. Vous devez fournir, pour cela, un certain nombre de documents, sur les plateformes en ligne de préférence. Vous gagnerez du temps. Enfin, au vu de votre activité professionnelle, il peut être intéressant de souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle. Cette démarche est même obligatoire, car elle vous permet d’être protégé en cas de problème sur un chantier.