L’achat d’une maison est un processus long et périlleux. En dehors des installations électriques et de l’isolation, il est vital de vérifier l’état du réseau d’assainissement et des canalisations. Pour cause, le mauvais fonctionnement de ces installations entraîne des dommages immédiats et nécessite un budget de réparation extrêmement élevé. Quelles sont les précautions à prendre pour éviter les mauvaises surprises lors de l’aménagement ? Des éléments de réponse ici.
Réclamer le diagnostic assainissement
Les réseaux de canalisation et d’assainissement font partie des zones sensibles à inspecter dans le cadre de l’achat d’une maison. Pour éviter toute déconvenue ou mauvaise surprise susceptible d’impliquer des frais de réparation élevés, il est nécessaire de réclamer un diagnostic assainissement.
D’ailleurs, le vendeur a l’obligation légale de faire réaliser cet examen par un spécialiste de la SPANC (Service Public d’Assainissement non collectif) et d’en fournir le résultat lorsque sa maison est raccordée à un réseau d’assainissement non collectif autonome. Voici d’ailleurs un article très complet sur le sujet qui permet d’en savoir plus sur les tenants et les aboutissants d’un tel examen.
Toutefois, certains vendeurs dénués de sens moral n’hésitent pas à conclure des ventes sans produire ledit diagnostic. Cette parade permet généralement de couvrir des vices capables d’affecter le prix de vente de la maison. Prenez donc le soin de réclamer ce document avant de signer une promesse de vente.
Que révèle un diagnostic assainissement ?
La pertinence du diagnostic d’assainissement réside dans les informations qu’il permet de collecter. En effet, cet examen évalue la conformité des installations sanitaires (canalisation et assainissement) avec la réglementation en vigueur en France. Son procédé dépend entre autres de la date de réalisation des premières installations (avant ou après 1998).
Pour autant, globalement, le diagnostic assainissement vérifie l’état, l’accessibilité et le curage du réseau de canalisation. Il est également indispensable pour détecter les défauts d’entretien et les usures éventuels susceptibles d’affecter la solidité de la structure. Pour finir, cet examen permet de constater l’impact du fonctionnement des canalisations sur l’environnement.
Qui paie en cas de diagnostic négatif ?
Après la production du diagnostic assainissement, la réparation des dommages observés incombe au propriétaire. Il est légalement tenu de réaliser les travaux de rénovation avant de procéder à la vente de son bien. Visitez generale-assainissement.com pour connaître les modalités de réparation des dommages constatés par le diagnostic d’assainissement.
Cependant, d’un commun accord, il est tout à fait possible pour le vendeur de déléguer l’exécution des travaux à l’acheteur. Dans ce cas, la valeur estimée des travaux (ou une évaluation) doit être dévaluée du montant la vente de la maison.
Vérifier les points clés de l’assainissement
En attendant la réalisation du diagnostic d’assainissement, il est conseillé de vérifier certains points clés de la maison. Par exemple, assurez-vous que la maison est effectivement raccordée au réseau local des eaux usées. Vérifiez également l’état des canalisations dévolues à l’acheminement des fluides.
À défaut du réseau public, il est indispensable de s’assurer de l’existence et du bon fonctionnement d’un réseau d’assainissement autonome. Si ce réseau est effectif, prenez le soin de vérifier sa conformité avec la réglementation SPANC.
De plus, faites appel à un spécialiste pour vérifier l’état des canalisations qui s’occupent de l’évacuation des eaux pluviales. Par ailleurs, un regard attentif doit être accordé aux fosses septiques et aux bacs à graisse. En outre, les stations de micro traitement des eaux usées doivent être passées à la loupe.