La VEFA ou Vente en État Futur d’Achèvement représente une solution d’acquisition immobilière de plus en plus prisée sur le marché français. En effet, ce dispositif permet aux acquéreurs de devenir propriétaires d’un bien immobilier avant même sa construction. Ce qui constitue une approche novatrice de l’investissement immobilier. Dans une ère où le marché de l’immobilier neuf connaît une croissance constante, pourquoi choisir ce type d’acquisition ? Lisez pour en savoir plus !
Les atouts majeurs de l’investissement en VEFA
Sommaire
L’achat en VEFA présente de nombreux avantages financiers et pratiques pour les investisseurs avisés. La première des choses dans ce type d’achat, c’est que les frais de notaire sont considérablement réduits, soit environ 2,5 % à 3 % du prix de vente contre 7 % à 8 % dans l’ancien. Ce qui représente une économie substantielle pour votre budget d’acquisition dès le départ.
Parallèlement, la personnalisation du bien est un autre atout majeur de l’achat en VEFA. En effet, les acquéreurs peuvent choisir les finitions, les matériaux et l’agencement de leur futur logement de sorte à créer un espace parfaitement adapté à leurs besoins. Cette flexibilité s’étend également aux prestations techniques, permettant d’intégrer des solutions domotiques ou écologiques dès la construction. D’autant plus que le prix des panneaux photovoltaïques est de plus en plus accessible et amortissable au fil des années !
Au plan fiscal, l’investissement en VEFA ouvre droit à plusieurs avantages. Ainsi, les investisseurs peuvent bénéficier de dispositifs de défiscalisation comme la loi Pinel qui leur accorde une réduction d’impôt sur le prix d’achat. À rajouter à cela que les logements neufs sont exonérés de taxe foncière pendant les deux premières années suivant leur achèvement.
Les garanties protégeant l’acheteur
Le cadre juridique de la VEFA offre une protection complète aux acquéreurs. Avec la garantie décennale, l’acheteur est couvert pendant dix ans de tous les dommages compromettant la solidité de son bien immobilier. Cette protection s’étend aux éléments d’équipement indissociables des ouvrages de viabilité, de fondation, d’ossature, de clos et de couvert.
En supplément, la garantie de parfait achèvement valable pendant un an après la réception des travaux oblige le constructeur à réparer tous les désordres signalés par l’acheteur. Cette garantie couvre aussi bien les défauts apparents que ceux révélés pendant cette période. À cette étape, vous vous demandez sûrement comment financer ces travaux ! Sachez que vous avez la possibilité de souscrire à des prêts à taux avantageux !
Les risques à prendre en compte
L’acquisition en VEFA comporte certains risques qu’il convient d’anticiper. Bien évidemment, le délai de livraison peut être une source d’inquiétude majeure pour toute personne désireuse de faire construire sa maison. Et ces retards peuvent être dus à divers facteurs tels que les intempéries, les problèmes techniques, etc. Afin de se prémunir contre ces aléas, le contrat de vente doit être conçu de sorte à préciser une date limite de livraison et les pénalités de retard.
L’autre élément de risque à prendre en compte, c’est la conformité du bien livré avec les plans et descriptifs initiaux. Sachez que des modifications mineures sont autorisées pendant la construction, mais lorsque ces changements sont significatifs, ils peuvent justifier une action en justice. Il est donc crucial d’étudier attentivement les documents contractuels et de suivre régulièrement l’avancement des travaux.
Enfin, la défaillance du promoteur représente un risque majeur dans une opération de VEFA. Cependant, afin de protéger les acquéreurs, la loi impose aux promoteurs de souscrire une garantie financière d’achèvement (GFA). Cette garantie assure soit l’achèvement des travaux par un autre promoteur, soit le remboursement des sommes versées en cas d’impossibilité de terminer le projet. Les paiements sont échelonnés selon l’avancement des travaux, limitant ainsi l’exposition financière de l’acquéreur. Celui-ci prévoit généralement 35 % à la fondation, 35 % à l’achèvement des murs, 25 % à la mise hors d’eau et le solde à la livraison. La sécurisation des fonds versés est assurée par un compte séquestre géré par le notaire, garantissant que l’argent ne sera débloqué qu’en fonction de l’avancement réel des travaux.